Instinct nomade n°1 Jean
Cocteau l'enchanteur pourrissant, 198 pages / 12,00€.
En 2018, il semblerait que publier
une revue en version « papier » soit un non-sens au regard de
l'instantanéité des réseaux sociaux. Si leur rôle est de créer des connexions
entre les individus pour partager une photo ou un souvenir, ils ne sont pas
capables de garder une trace durable, chaque nouveau post rejetant le précédent
dans l'oubli. Sans faire un éloge de la lenteur, force est de constater que
l'éternité demeure un privilège réservé au papier. Et c'est loin d'être un
combat d'arrière-garde : aujourd'hui plus que jamais, la dynamique créée
par une revue papier n'a aucune équivalence dans les mondes virtuels. Pour
être efficace, nous avons choisi de constituer une équipe de rédaction très
resserrée (dont les membres se comptent sur les doigts de la main) mais cela
n'exclut pas – tout au contraire – les contributions en abondance venant de
tous les horizons artistiques. Les éditions Germes de barbarie assurent
l'impression et la diffusion. Pour respecter un rythme de parution semestriel
un numéro sur deux sera une réédition d'un portrait d'écrivain paru durant les
années 80 et 90 dans la revue Orage-Lagune-Express, tous épuisés à ce jour. De
nouveaux textes enrichiront ces portraits tout en conservant l'esprit
« pointilliste » qui était la marque de fabrique de cette revue. En
alternance, paraîtront des numéros totalement inédits également divisés en deux
parties distinctes : un dossier consacré à un écrivain, un peintre, un
philosophe ou un cinéaste et une deuxième partie composée de textes inédits
autour d'une thématique proposée à une dizaine de contributeurs triés sur le
volet. Résolument ouverte sur le monde, notre revue brassera généreusement
des textes et des œuvres d’écrivains, de peintres, de photographes, célèbres ou
à découvrir, et analysera la production théâtrale,
cinématographique, musicale, artistique, tout cela sans se prendre au
sérieux.
*
Si Cocteau s'est surexposé sa vie durant
c'est sans doute parce qu'il aspirait à l'invisibilité. Et il a gagné son pari
puisque si son nom est une marque universelle que nul n'ignore, sa poésie,
elle, n'est lue que par un cercle restreint d'initiés. C'est donc un
portrait « impressionniste » de Jean Cocteau réalisé à
l'emporte-pièce par une douzaine de journalistes et d'écrivains (avec même le
concours d'un avocat pour relire son testament) que nous vous proposons dans ce
dossier. Comme la célèbre série de livres pour enfants (les Martine)
vous pourrez découvrir : Cocteau à l'Académie, Cocteau à Venise, Cocteau
et la publicité, Cocteau et le cinéma, Cocteau et la mort, Cocteau et l'an
2000, les roulottes de Jean Cocteau, etc. Et comme
il avait aussi ses détracteurs, il nous a paru logique d'accueillir dans ces
pages le point de vue de ceux qui ne l'aimaient pas : Autant-Lara,
Mauriac, Mourousy, Serge-Rainer. La deuxième partie de ce premier numéro
d'Instinct nomade consiste en un exercice imposé où il fut demandé
à 4 écrivains de réfléchir à la question suivante : « La
malédiction est-elle inscrite dans les gènes du poète, du peintre, du musicien
ou du philosophe ou s'agit-il seulement d'une posture, d'une stratégie
marketing pour sortir du lot ? »
Instinct nomade n°1 Jean Cocteau l'enchanteur pourrissant, 198 pages / 12,00€.
En 2018, il semblerait que publier
une revue en version « papier » soit un non-sens au regard de
l'instantanéité des réseaux sociaux. Si leur rôle est de créer des connexions
entre les individus pour partager une photo ou un souvenir, ils ne sont pas
capables de garder une trace durable, chaque nouveau post rejetant le précédent
dans l'oubli. Sans faire un éloge de la lenteur, force est de constater que
l'éternité demeure un privilège réservé au papier. Et c'est loin d'être un
combat d'arrière-garde : aujourd'hui plus que jamais, la dynamique créée
par une revue papier n'a aucune équivalence dans les mondes virtuels. Pour
être efficace, nous avons choisi de constituer une équipe de rédaction très
resserrée (dont les membres se comptent sur les doigts de la main) mais cela
n'exclut pas – tout au contraire – les contributions en abondance venant de
tous les horizons artistiques. Les éditions Germes de barbarie assurent
l'impression et la diffusion. Pour respecter un rythme de parution semestriel
un numéro sur deux sera une réédition d'un portrait d'écrivain paru durant les
années 80 et 90 dans la revue Orage-Lagune-Express, tous épuisés à ce jour. De
nouveaux textes enrichiront ces portraits tout en conservant l'esprit
« pointilliste » qui était la marque de fabrique de cette revue. En
alternance, paraîtront des numéros totalement inédits également divisés en deux
parties distinctes : un dossier consacré à un écrivain, un peintre, un
philosophe ou un cinéaste et une deuxième partie composée de textes inédits
autour d'une thématique proposée à une dizaine de contributeurs triés sur le
volet. Résolument ouverte sur le monde, notre revue brassera généreusement
des textes et des œuvres d’écrivains, de peintres, de photographes, célèbres ou
à découvrir, et analysera la production théâtrale,
cinématographique, musicale, artistique, tout cela sans se prendre au
sérieux.
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Si Cocteau s'est surexposé sa vie durant
c'est sans doute parce qu'il aspirait à l'invisibilité. Et il a gagné son pari
puisque si son nom est une marque universelle que nul n'ignore, sa poésie,
elle, n'est lue que par un cercle restreint d'initiés. C'est donc un
portrait « impressionniste » de Jean Cocteau réalisé à
l'emporte-pièce par une douzaine de journalistes et d'écrivains (avec même le
concours d'un avocat pour relire son testament) que nous vous proposons dans ce
dossier. Comme la célèbre série de livres pour enfants (les Martine)
vous pourrez découvrir : Cocteau à l'Académie, Cocteau à Venise, Cocteau
et la publicité, Cocteau et le cinéma, Cocteau et la mort, Cocteau et l'an
2000, les roulottes de Jean Cocteau, etc. Et comme
il avait aussi ses détracteurs, il nous a paru logique d'accueillir dans ces
pages le point de vue de ceux qui ne l'aimaient pas : Autant-Lara,
Mauriac, Mourousy, Serge-Rainer. La deuxième partie de ce premier numéro
d'Instinct nomade consiste en un exercice imposé où il fut demandé
à 4 écrivains de réfléchir à la question suivante : « La
malédiction est-elle inscrite dans les gènes du poète, du peintre, du musicien
ou du philosophe ou s'agit-il seulement d'une posture, d'une stratégie
marketing pour sortir du lot ? »
Instinct nomade est une publication des éditions Germes
de barbarie.
ISSN en cours.
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Directeur de la publication : Bernard Deson
Coordination de la rédaction : Laurie Leiner
Ont collaboré à ce numéro : Jean-Paul Desnos, Annie Delpérier,
Daniel Malbranque, Jean-Jacques Nuel, Christian Cottet-Emard, Louis Leprince,
Stéphane Prat, Agnès Debruyne, Michel Bonneau et Marc Dutoit.
Abonnement : 2 ans (soit 4 numéros) 48 euros par
chèque à l'ordre des éditions Germes de barbarie 619, rue Henri de Navarre
24130 Le Fleix
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